A la rencontre de François, Directeur d’agence à Lille

Le métier d’expert-comptable est un des métiers qui recrute le plus en 2022. Il consiste à accompagner les chefs d’entreprises dans tous les domaines : le fiscal, le social, le juridique et la gestion. François Houspie, Directeur d’agence au sein de In Extenso Lille, souligne que c’est un métier important car il s’agit d’être « le premier conseil du chef d’entreprise ».

Découvrez le témoignage de François Houspie, sa vision de l’expertise comptable et ses conseils aux candidats.

Je m’appelle François Houspie. J’ai 47 ans. Je suis expert-comptable et depuis peu, diplômé en gestion de patrimoine.

Je dirige le Bureau In Extenso d’Armentières depuis 2005. C’est un bureau d’expertise comptable d’une trentaine de collaborateurs. Mes clients sont des PME du secteur et des artisans commerçants, professions libérales.

Les collaborateurs qui m’accompagnent sont spécialisés en fonction des domaines de compétences pour répondre au mieux aux attentes des clients.

J’aime bien la bourse, les interactions avec les entreprises, tout ce qui tourne autour de l’économie. Avec un profil plutôt matheux à la base, plusieurs métiers pouvaient se profiler :

• Médecin,
• Ingénieur

J’ai choisi de faire les deux. Je suis médecin des entreprises, mais aussi l’ingénieur qui conseille le chef d’entreprise.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?

J’accompagne les chefs d’entreprise dans tous les domaines : le fiscal, le social, le juridique et la gestion.

Je conseille donc mes clients sur tous les aspects, aussi bien professionnels que personnels. Il faut savoir que l’expert-comptable est le premier conseil du chef d’entreprise.

Mon métier consiste à écouter les souhaits du dirigeant, de chercher et trouver des solutions pour mes clients.

Ma mission est diverse : elle permet de répondre aux exigences légales, mais aussi et surtout, de conseiller nos clients dans leurs choix entrepreneurials. Mon métier consiste à faire gagner du temps  au dirigeant car grâce à notre expertise.

Mon rôle consiste également à trouver les aides, les économies d’impôts qui se glissent dans les textes compliqués à analyser et ainsi en faire bénéficier nos clients.

Il faut avoir une grande force d’écoute et de partage. Aujourd’hui, il faut de plus en plus travailler en collaboration. Typiquement, il est impossible pour un seul collaborateur de suivre toutes les lois et jurisprudence dans tous les domaines. Le travail en équipe est primordial.

Il faut toujours avoir en tête qu’il faut construire : construire des stratégies clients, tisser des relations, augmenter les interactions entre les personnes.

Comment se passe l’environnement interne d’In Extenso Lille ?

Bien. Nous sommes attachés au bien-être des collaborateurs et des clients.

Aujourd’hui, nous avons créé des groupes de « travail », des lieux appropriés pour chercher la satisfaction des collaborateurs. Par conséquent, nous arrivons à mener beaucoup d’actions dans ce sens.

Nous avons une infrastructure qui nous permet de rendre la vie des collaborateurs plus agréable : nous avons 2 pistes de pétanque, des douches pour permettre aux collaborateurs de faire du sport le midi et de pouvoir se changer, et une grande cuisine équipée avec télévision et canapé.

Le travail en collaboration avec des open-space réduits permet de pouvoir échanger ensemble sans être perturbés par les collègues voisins. Le partage des compétences est donc renforcé et la montée en puissance des connaissances des équipes accélérée.

Nous travaillons en confiance sur une relation gagnant-gagnant sur un modèle d’entreprise libérante.

L’objectif est de permettre aux collaborateurs de vivre une expérience forte et solidaire chez nous, tout en respectant leur vie personnelle.

Je leur conseillerais d’être curieux, empathiques et optimistes.

Curieux :  il faut s’intéresser à ce qui se passe autour de soi pour s’enrichir des nouvelles expériences professionnelles, mais aussi personnelles.

L’empathie nous aide dans le choix des conseils que nous offrons au dirigeant. En effet, il n’est pas rare que la décision prise ne soit pas celle qu’un ordinateur pourrait préconiser car nous tenons compte de la sensibilité du dirigeant sur certains aspects de la décision envisagée.

Optimiste : car il faut croire en l’avenir et permettre d’améliorer la situation de tous les jours. Même si cela peut paraitre présomptueux en ces périodes d’instabilité (inflation, guerre en Ukraine…), les efforts de chacun doivent permettre de voir le « ciel bleu ».

Souvent, les 3 qualités se conjuguent avec la notion de réseau. En effet, le réseau permet de rencontrer des contacts, de prendre des avis, pour ne pas dire des idées.